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Evaluations des impacts du changement climatique sur les événements naturels

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  • 1 mai 2024
  • 1 min de lecture

Nous avons rapproché trois documents traitant des conséquences du changement climatique sur les fréquences/gravité des tempêtes et catastrophes naturelles en France : deux proviennent de la FFA, datés de 2015 et 2020 pour les horizons 2040 et 2050, et le troisième de COVEA. Il s’agit de montants de coûts cumulés 2014-2039 et 2020-2050 globalement et en montant imputable au seul changement climatique (« impact »).


2014-2040

2020-2050

FFA

  • Sécheresse

- dont impact du changement climatique


21 milliards


8 milliards


43 milliards


17,2 milliards

  • Inondations

- dont impact du changement climatique

34 milliards


1 milliard

50 milliards


3,1 milliards

  • Submersion marine

- impact du seul changement climatique


4 milliards


3 milliards


  • Tempête

- dont impact du changement climatique

33 milliards


0

46 milliards


0


TOTAL

- dont impact du changement climatique


92 milliards


13 milliards


143 milliards


23,8 milliards


Les principales conclusions de ce tableau sont les suivantes : l’importance croissante donnée à la sécheresse, surtout à l’horizon 2050 et qui représente 70 % de l’impact du changement climatique ; le risque inondation demeure le plus important pour le système privé/public d’indemnisation des catastrophes naturelles, avec un impact faible du changement climatique ; le risque tempête est très important et, surtout, est indépendant du changement climatique.

Les calculs de COVEA (janvier 2022), sont à l’horizon 2050 et donnent les résultats suivants en termes d’augmentation du coût en 2050 par rapport à 2020.

  • Inondations : + 110 % pour les crues « lentes » et + 130 % pour les crues torrentielles.

  • Tempêtes : pas d’augmentation significative de la sinistralité à l’horizon 2050.

  • Sécheresse : + 60 % d’augmentation de la sinistralité.

  • Grêle : + 20 %.

La conclusion est commune sur la tempête et COVEA est sans doute moins catastrophiste que la FFA sur la sécheresse.

Au total, les Assureurs sont loin de présenter une vision commune sur les perspectives à long terme des indemnisations de catastrophes naturelles, les uns insistant sur le risque inondations, les autres sur le risque sécheresse. On ne peut que constater une grande modération sur les effets du changement climatique en termes de dommages globaux, sous réserve du discours de la FFA sur la sécheresse. ■


 
 
 

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