Monuments historiques, un risque sous-estimé, une gestion déficiente
- X
- 12 mars 2021
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 juin 2021
Julien Kiwior décrit, à la suite de l'incendie de Notre Dame, la situation des Monuments historiques sous tutelle de l'Etat, au regard des risques d'incendie. (Enass Patres n°396 nov 2020).
Cet article révèle le fait méconnu que les Monuments historiques, quelle que soit la situation de leur propriété (Etat, collectivités locales, particuliers), présentent un risque d’intensité et de fréquence élevé en matière d’incendie.
La liste des sinistres enregistrés dans la décennie 2009-2019 est édifiante : la « période de retour » des incendies de grandes cathédrales est de l’ordre de 30 ans, et de 20 ans pour les incendies graves de monuments majeurs.
L’auteur considère que notre patrimoine national est loin d’être protégé de façon efficace, alors qu’il y a 45 555 monuments historiques classés ou inscrits. Il souligne que l’approche d’analyse et de gestion des risques industriels pourrait être utilement transposée à la gestion des risques de ces bâtiments et que les exemples de mise en œuvre de la protection et de la prévention, semblables à ceux employés pour les sites industriels, montrent l’efficacité de cette démarche.
Enfin, Julien Kiwior note que les conditions de transfert de risques, lorsque celui-ci est fait (l’Etat se considère comme son propre assureur), mériteraient d’être harmonisées et améliorées. ■
Kommentare