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Surmortalité liée aux épidémies: retour sur l’évaluation de la crise de la Covid

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  • 27 nov. 2023
  • 1 min de lecture

APREF aout 2021


L’intérêt de ce texte ancien est d’ouvrir le débat, qui n’est sans doute pas très clair pour l’opinion, sur la surmortalité liée au Covid lors des « pics » de l’épidémie en 2020.

En mars 2021, Frédéric Planchet annonce une surmortalité de l’ordre de 9 % pour la France en 2020, soit environ 52 000 décès « de plus » en 2020 sur 2019, sachant que le nombre global de décès en 2019 s’est élevé à 608 011 victimes.

A noter que les précédentes fluctuations importantes du nombre de décès, caractérisé par le courte période de survenance du « pic » de décès, étaient la canicule de 2003 (le « pic » le plus élevé de l’histoire récente) et celles de 2019 et 2022, beaucoup moins significatif.

En mars 2021, la FFA (assurances) chiffre l’impact de la Covid sur les « Assurances de Personnes » à 800 millions d’euros.

Les études de Malakoff Humanis montrent que 6 % des arrêts de travail prescrits sont liés à la Covid dans l’année 2020. Le plus grave semble être l’augmentation du pourcentage de salariés arrêtés pour troubles psychologiques : il est passé de 8 % fin 2019 à 18 % après le déconfinement.

Les chiffres, qui restent encore aujourd’hui peu fréquents, tendent à deux conclusions :

- la surmortalité a été importante, mais sans doute moins catastrophique qu’on ne l’attendait.

- les conséquences d’une épidémie (et des mesures de protection qui sont prises pour réduire les effets de la maladie) vont bien au-delà de l’accroissement des décès : fortes dépenses de santé et arrêts de travail sur longue période, importance des effets psychologiques, risques économiques majeurs, etc.


 
 
 

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